Conflit en Ukraine, conflit sur la réforme des retraites : tout n’est qu’une question d’égo !
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Certains considéreront l’analogie un peu osée… à tort. Certes, en France, le désaccord entre le Gouvernement et les Français n’a pas occasionné des dizaines de milliers de morts. Mais il trouve les mêmes origines que cette guerre injuste et barbare : l’égo d’un homme.
Le russe Poutine a toujours manifesté le plus grand mépris pour son homologue ukrainien. Au point de l’ignorer, de le sous-estimer puis de le combattre. Avec à ce jour un succès bien mitigé et une résistance galvanisée. Le français Macron reste délibérément sourd à l'opposition clairement exprimée par son peuple. Il demeure hermétique aux avertissements, envoie ses sbires en première ligne tandis qu'il s'amuse en Afrique. Il méprise les syndicats et provoque la chienlit dans le pays. Non, son projet ne passera pas, lui non-plus, comme une lettre à la poste.
La réaction du Cédédiste Laurent Berger relève aussi principalement d'une question d'égo. Ce syndicat jadis d’ « accompagnement » a été totalement ignoré du Pouvoir en place, alors que la quasi-totalité des Chefs de l’Etat précédents s’était appuyée sur lui pour passer ses réformes. Macron a commis un crime de lèse-Berger. Un Berger écarté, c’est un Berger humilié bien décidé à faire payer chèrement cet outrage. Au point de prendre la tête de la contestation.
Olivier Véran, dans une ultime manœuvre d’une incroyable hypocrisie indique que « la porte du gouvernement est plus qu'ouverte » aux syndicats. Des partenaires que ce Gouvernement a délibérément méprisés comme aucun ne l’avait jamais fait avant lui. Mais au-delà de ça, il a blessé des Hommes. Et comme tout n’est avant tout qu’une question d’égo, les choses ne sont pas près de rentrer dans l’ordre !