Catastrophe de Brétigny : ce que j'aimerais entendre de la bouche de Guillaume Pépy
/image%2F1793711%2F20220428%2Fob_5f13b5_bretigny-2.jpg)
Alors que le dernier maillon de la chaîne, le Dirigeant de Proximité SNCF, a consenti à se déclarer "responsable moralement" de l'accident de Brétigny et s'expose à une forte amende et à de la prison, voilà le "minimum syndical" que j'attends de Guillaume Pepy.
J'attends du Président de la SNCF de l'époque qu'il déclare :
que le réseau ferroviaire faisait à l'époque l'objet d'un sous-investissement chronique de la part de l'Etat, première cause de la catastrophe.
qu'en tant que Président de l'Entreprise, il se devait de placer son Ministère de Tutelle face à ses responsabilités car des vies étaient en jeu et il ne l'a pas fait.
qu'il a délibérément pratiqué et organisé une politique de l'autruche autour de l'état du réseau sur lequel les représentants du personnel et les cheminots du terrain avaient maintes fois tiré le signal d'alarme.
que, sous couvert des contraintes imposées par RFF (Réseau Ferré de France, propriétaire du réseau à l'époque) et surtout l'Etat, il a délibérément privé son entreprise des moyens indispensables à maintenir la qualité et la sécurité sur le réseau ferroviaire.
qu'au lieu de dénoncer cette situation forcément inextricable, il l'a accompagnée, validée, excusée, mise en œuvre sans jamais la condamner, ce qui le rend co-responsable de l'accident, et qu'il endosse pleinement cette responsabilité.
qu'en tant que Président de l'Entreprise, il se devait de placer son Ministère de Tutelle face à ses responsabilités car des vies étaient en jeu et il ne l'a pas fait.
qu'il a délibérément pratiqué et organisé une politique de l'autruche autour de l'état du réseau sur lequel les représentants du personnel et les cheminots du terrain avaient maintes fois tiré le signal d'alarme.
que, sous couvert des contraintes imposées par RFF (Réseau Ferré de France, propriétaire du réseau à l'époque) et surtout l'Etat, il a délibérément privé son entreprise des moyens indispensables à maintenir la qualité et la sécurité sur le réseau ferroviaire.
qu'au lieu de dénoncer cette situation forcément inextricable, il l'a accompagnée, validée, excusée, mise en œuvre sans jamais la condamner, ce qui le rend co-responsable de l'accident, et qu'il endosse pleinement cette responsabilité.
A lire ou à relire :
Brétigny, un accident imprévisible mais probable