1 er mai, fête du TRAVAIL, bonne fête à vous, forces vives !

La crise sanitaire actuelle aura eu un mérite : révéler les capacités de réactions, d’action, d’improvisation, d’initiative, d’adaptation, de mobilisation d’une grande partie d’entre-nous.
A contrario, cette épreuve a démontré les limites d’un système sclérosé par le libéralisme économique, la technocratie, la bobo-attitude, le formatage de nombreux décideurs et leur incapacité à s’inscrire dans une démarche pragmatique et efficace contre le virus.
Ce sont pourtant eux qui, en temps normal, président aux destinées de nos pays, dirigent nos entreprises et conditionnent l’avenir du monde. Eux qui pour la plupart vivent décalés des réalités. Les faits récent l’ont implacablement prouvé.
Sûrs de leur science, convaincus de leur supériorité intellectuelle et de leur omnipotence, ces dirigeants vaniteux ont jusqu'à présent imposé leurs décisions aux peuples qui les ont enfantés mais qu’ils sont lamentablement incapables de protéger contre le virus.
La pandémie fait basculer à marche forcée ce monde virtuel peuplé d’indicateurs, de stratégies fumeuses, de "slides", "call", "team", "process", "pitch" et autres expressions franglaises ridicules et de postures stéréotypées, dans le monde réel. Un environnement où les épreuves ne peuvent être surmontées que par ceux qui ont conservé les pieds sur terre... et qui se sont "overbookés" pour nous offrir des solutions viables.
Puissent ces derniers, forces vives de notre pays, travailleurs (et non collaborateurs) de tous les échelons, entrepreneurs lucides, chefs (et non managers) réellement qualifiés, retrouver dans notre société la place qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Puissent aussi tous les incapables qui se sont insinués aux postes clés faire enfin preuve d’humilité et de responsabilité.
C’est là le meilleur que l’on puisse souhaiter ce 1er mai. Que cette fête du travail consacre l'impérieuse nécessité d’un retour au bon sens. Que la valeur du travail soit reconnue. Que le fruit du labeur revienne à ceux qui créent sont effectivement à l'origine des richesses.
Et pour ce faire, que le pouvoir soit un jour restitué aux personnes compétentes et bienveillantes. Nous devons nous y employer. Prenons notre destin en main !