Dernières corona-nouvelles : confinement, nouvel amuse-bobos, impact du virus, choix des malades, incivisme,...

Publié le par Bernard Aubin

Le confinement prolongé est jusqu’au 15 avril… dans un premier temps.

C’était un secret de polichinelle. La période de confinement allait être prolongée… Jusque quand ? Le couperet est tombé : jusqu’au 15 avril. Mais il y a fort à parier que ce nouveau délai sera étendu. En Chine, la période a dépassé les 2 mois. Grâce à la rigueur, le pic a été dépassé. Les Français devront donc prendre leur mal en patience, sauf à risquer de relancer l’épidémie.

Pandémie, les chiffres

 

La carte du Monde en temps réel
https://gisanddata.maps.arcgis.com/…/opsdashboa…/index.html…

La carte de France, par Régions en temps réel (contaminations, décès, guérisons) : https://www.gouvernement.fr/info-coronavir…/carte-et-donnees

L’amuse-bobos de la semaine : la Tour Eiffel illuminée…

Des jours durant, les télés affichaient à la une les « manifestations de soutien aux personnels soignants ». Ou plutôt, des gens qui applaudissaient à 20h00, certains par gratitude, d’autres par défoulement (n’oublions pas que la mode vient d’Italie et que, là-bas, hurlements et bruits de casseroles visaient avant-tout à se défouler après une journée passée enfermés), d’autres encore qui avaient passé la journée à braver les consignes. Cité dans le RL, un infirmier libéral déplorait quant à lui la recrudescence des incivilités, bris de glace pour dérober le matériel, messages d’exclusion visant à écarter les soignants de leurs résidences… Puisse la lumière de la Tour Eiffel éclairer ces esprits stupides… Pas sûr que ça marche !

 

Des réactions syndicales contre la semaine de 60 heures

Plusieurs syndicats et partis politiques ont dénoncé l’augmentation temporaire de la durée de travail adoptée dans le cadre d’une ordonnance mercredi dernier. Ils accusent de faire payer au salariés, déjà exposés, l’impréparation du Gouvernement face à la crise sanitaire et de solliciter à l’extrême un personnel déjà très engagé dans la vie du pays.

 

Apéros à distance, attention aux kilos

 

 

La mode s’étend… Des amis se donnent rendez-vous sur Skype ou d’autres applications vidéos pour prendre un verre et grignoter ensemble. Le tout alors que l’activité physique est au plus bas.

Attention aux kilos, attention aussi aux Gamma-GT !

 

Panique en Amérique

Irresponsable, puéril, limité… Lorsque l’on place un homme d’affaire à la tête d’un des plus grands pays du monde, on en paie tôt ou tard l’addition… Donald Trump s’est une nouvelle fois illustré par ses décisions tardives et contradictoires. Entre-temps, les États-Unis sont devenus le principal foyer d’infection du coronavirus : 86 000 cas répertoriés. En un temps record, le pays a dépassé la Chine. La moitié des cas se concentre à New York. Dans les hôpitaux, la situation est devenue préoccupante. Le personnel soignant et l’équipement commencent à manquer. Beaucoup d’établissements préparent des morgues improvisées avec des camions réfrigérés pour faire face aux décès qui augmentent rapidement.

 

En Russie, tout va bien !

«Grâce aux mesures prises de façon préventive, nous arrivons globalement à contenir l’épidémie, mais la Russie ne peut pas l’éviter entièrement… Nous avons des frontières communes avec des pays sévèrement touchés par le virus. Il est impossible de l’empêcher de pénétrer dans notre pays, mais il est possible de prendre des mesures ». Vladimir Poutine semblait se réjouir, ce mercredi, de la situation sanitaire de son pays… Sauf que chez lui, comme en Amérique, aucune mesure sérieuse de confinement n’a été prise. Quant aux chiffres, c’est bien connu, le Gouvernement Russe en fait ce qu’il veut. Peut-être en saura-t-on un peu plus… d’ici quelques années !

 

Angleterre : l’arroseur arrosé

 

Parmi les guignols qui nous gouvernent, Boris Johnson ne figure pas en queue de peloton. Début mars, le Premier ministre britannique se vantait encore de serrer la main aux patients atteints du covid 19. Le confinement, ce n’était ni pour lui, ni pour son pays. Il a révélé hier être atteint à son tour du covid 19. La Grande Bretagne a tardivement opéré un virage à 180 degrés, mais bien trop tard. 115 morts y ont été enregistrés hier, mais l’épidémie ne fait que commencer.

 

En Italie, c’est le drame… En Espagne aussi

969 personnes décédées hier. Et le chiffre ne concerne que les morts recensés dans les hôpitaux. 9134 depuis le début de l’épidémie. Aujourd’hui, la barre des 10 000 sera franchie. Et les spécialistes estiment que le pic n’est toujours pas atteint. Pour sa part, l’Espagne affiche 769 morts en 24h00. Les deux pays affichent à eux-seuls le plus grand nombre de morts en Europe. Triste…

Le choix des malades

On le redoutait. On y est arrivé. Entre deux malades, les médecins seront désormais contraints de choisir lequel sauver. Interviewé ce matin sur France 2, l'un deux n'hésitait pas à laisser entendre la priorité qu'il accorderait s'il devait agir en faveur d' "un patient de 30 ans ou d'un patient de 60 ans". Même lorsque le patient de 30 ans a délibérément violé les règles de confinement, qu'il s'est exposé et a exposé les autres au virus ?

 

Le TGV « médicalisé »

Il a lui aussi connu son heure de gloire dans les 20 heures. Nous rappelions à cette occasion que les trains-ambulances ne constituent pas une nouveauté en soi. En 1963, un train médicalisé partait de Metz pour transporter 157 malades atteints de poliomyélite. Destination : Lourdes. La SNCF a maintenu des trains de pèlerins jusqu’en 2016. Ceux-ci étaient spécialement équipés pour le transport de malades, dont certains lourdement handicapés. Ce type de train aurait pu être mis à contribution lors de la crise sanitaire que nous connaissons. Problème : le matériel roulant, arrivé en fin de fin, n’a pas été renouvelé. Pas de miracle !

 

Le civisme, ce n’est pas qu’applaudir à 20h00

Combien de tonnes de pâtes, de sucre, de farines ont été achetées puis stockées… Alors que dans la vie courante, ces aliments n’occupent qu’une portion congrue de notre alimentation ? Certains se rappellent sans doute que dans les années 1970, un période de canicule avait déjà incité les consommateurs à se ruer sur… le sucre… De quoi sans doute faire des gâteaux pour les décennies qui suivaient. Un comportement pour le moins irraisonné. Les anciens se plaisent à s’interroger sur nos comportements probables en temps de guerre. Il n’est pas évident, en effet, que la solidarité demeurerait une priorité !

 

 

« Pays de merde ! » ou petit moment de détente dans ce monde de brutes

Malgré les mesures de confinement, un couple de trentenaires a décidé de passer du bon temps sur une base de loisirs à proximité de Toulouse. Il pensait être à l'abri des regards... mais les gendarmes de Haute-Garonne ont repéré son véhicule immédiatement considéré comme suspect. Lors du contrôle, ils sont tombés sur deux personnes à moitié dénudées. Plutôt que d’adopter profil bas, l’homme a invectivé les militaires : « Pays de merde ! », leur a-t-il lancé. Chacun a écopé de 135 euros d’amende… 

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